Fort heureusement, la plupart des blessures subies dans le cadre de la pratique du football ne sont pas graves. Parmi les blessures les plus fréquentes figurent les contusions, les claquages musculaires et les entorses. Toutefois, l’American Medical Association qualifie certaines blessures au football de « catastrophiques » (ce sont les blessures qui entraînent une déficience égale ou supérieure à 55 pour cent). Il s’agit notamment des traumatismes cérébraux et des lésions de la moelle épinière entraînant une paraplégie ou une quadriplégie.

  • Parmi les jeunes garçons canadiens âgés de 10 à 14 ans, 19 pour cent des blessures subies dans le cadre de la pratique du football sont des traumatismes crâniens.
  • Les chercheurs estiment que les joueurs masculins de football au secondaire reçoivent en moyenne entre 372 et 868 impacts à la tête, selon la position à laquelle ils jouent.
  • Le traumatisme crânien est la blessure la plus fréquente (elle cause 69 pour cent des décès survenus dans le contexte du football américain) et les blessures de la colonne cervicale arrivent en seconde position.
  • Parmi les blessures catastrophiques non mortelles, les blessures de la colonne cervicale sont les plus courantes dans le football américain.

Conseils de sécurité

  • Mettez en œuvre un programme annuel de conditionnement et d’entraînement pour maintenir la force musculaire, l’équilibre, la coordination, la souplesse, la mobilité, l’agilité et l’endurance.
  • Découragez tout jeu déloyal et appliquez strictement les règles.
  • Limitez le contact pendant la pratique; utilisez plutôt de l’équipement pour enseigner des stratégies.
  • Le terrain doit être bien entretenu et une zone tampon adéquate doit être en place autour de la zone pour prévenir les blessures hors limites.
Close-up of a green football helmet on grass

Assurez-vous que les joueurs :

  • Aient accès à une expertise médicale adéquate avant et pendant la saison et sur le terrain.
  • Soient jumelés selon la taille, la force, la puissance, le niveau d’habileté, la forme physique et l’expérience.
  • Suivent un programme de conditionnement approprié qui comprend le renforcement des muscles du cou.
  • Apprennent les compétences essentielles du football, en particulier le plaquage et le blocage.
  • Possèdent de l’équipement de protection (casque, rembourrage aux épaules et au cou et protège-dents) et soient informés quant à la façon de l’utiliser correctement.
  • Comprennent les mécanismes de base des blessures et sachent comment déceler une blessure grave et à quel moment demander de l’aide. 
  • Suivent les lignes directrices relatives au retour au jeu après avoir subi une commotion cérébrale.

Facteurs de risque à prendre en compte 

  • Âge et sexe : une étude menée en 2008 par le Dr Charles Tator indique que sur 30 blessures catastrophiques, 29 concernaient des hommes, tous âgés de moins de 30 ans.
  • Blessures antérieures : le fait d’avoir déjà subi une blessure prédispose un joueur à se blesser de nouveau.
  • Style de jeu : l’agressivité, l’inattention et l’infraction aux règles entraînent un risque accru de blessures.
  • Position : les arrières défensifs sont les plus à risque de blessures au cerveau et à la colonne vertébrale. Les receveurs, les demi-offensifs et les quarts-arrière sont également exposés à un risque accru.
  • Surface du terrain : il est généralement admis que le gazon naturel est plus sûr que le gazon artificiel.
  • Équipement : des casques et un support de nuque bien ajustés réduisent les risques de blessures.